Qu’est-ce qu’une ville amie des aînés ?
Mis à jour le
L’Organisation mondiale de la santé soutient la démarche des « Villes amies des aînés » qui s’engagent à prendre en compte l’expérience des habitants âgés pour améliorer leur qualité de vie au quotidien.
Villes amies des aînés : un programme international porté par l’Organisation mondiale de la santé
Le programme Villes Amies des Aînés est né en juin 2005 lors du Congrès mondial de gérontologie et de Gériatrie à Rio de Janeiro au Brésil. L’objectif était de créer un réseau de villes engagées dans l’amélioration du bien-être des habitants âgés sur leur territoire.
La particularité de la démarche, portée par l’Organisation mondiale de la santé, est de s’appuyer sur l’expérience des habitants des villes et notamment sur celle des personnes âgées. Cette dimension participative en est un aspect fondamental.
Comment devient-on Ville amie des aînés ?
Les villes désireuses de devenir « Villes amies des aînés » sont d’abord tenues d’interroger les habitants afin d’évaluer l’adaptation de la ville aux besoins et attentes des personnes âgées. Des thématiques sont étudiées dans le détail comme les espaces extérieurs et les bâtiments, les transports, l’habitat, l’information et la communication.
Les résultats de l’évaluation sont ensuite diffusés aux habitants puis un plan d’action est décidé et mis en œuvre pendant 3 ans. A l’issue des 3 ans, les actions réalisées sont évaluées et un nouveau plan d’action est établi. La démarche est continue.
En France, près d’une centaine de villes, plus ou moins grandes, en milieu urbain ou rural, sont concernées par la démarche. La plus petite ville amie des aînés française compte 790 habitants. Il s’agit de Meaulne dans l’Allier. Des villes plus importantes, comme Rennes depuis 2011, ou Bordeaux font également partie du réseau Villes amies des aînés.
Un annuaire des Villes amies des aînés est en ligne sur le site du réseau francophone des villes amies des aînés.
Le Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés composé de villes belges, suisses, françaises et d’Andorre apporte son soutien aux villes engagées dans la démarche « Villes Amies des Aînés » pour qu’elles poursuivent leurs efforts d’adaptation du territoire aux besoins des personnes âgées dans le temps. Les membres du réseau peuvent également partager et diffuser leurs expériences.